Sunday, October 5, 2014

Triathlon Olympique Primavera de Caioba

Approche très humble sur cette course : douleurs de psoa et surtout 2 semaines compliquées (1 en mission en France et tous les chefs au Brésil la semaine suivante).
La sortie, la veille confirma un état de forme superficiel, avec une fin de course à pieds difficile.
Organisation optimisée avec l´accueil de Gabriel sur place, petit déjeuner expérimental (me suis fait engueulé ensuite par la nutritionniste de l´équipe) : galette de tapioca… Très bon, très digeste.
Arrivée matinale avec Gabriel. Il fait le sprint, moi l´olympique
Arrivé ensemble avec Gabriel au parc, c´est l´installation du vélo et du reste. Pas de casque aéro aujourd´hui, j´ai quand même les roues aéro. J´ai néanmoins changé les boyaux car ils ont annnoncé qq passages chaotiques à cause de travaux en ville.
L´idée est de faire une natation assez facile, quitte à laisser filer les plus rapides, un vélo « normal » et une course à pieds de survie : partir tranquille, pour ne pas exploser trop tôt. Je doute pouvoir faire moins de 50mn aux 10km. Bref, je serai content d´un temps entre 2h20 ~2h30.
Petit échauffement, la mer est calme et à peine fraiche. On nage ds le sens des aiguilles d´une montre : contre le courant. C´est bon pour les nageurs (plus long).
Je me place à la corde au départ, au 2nd rang, comme d´hab. Je prépare la montre, même si j´ai oublié le cardiomètre. Petit groupe de 100 à 150 personnes : tranquille. Je retrouve les fusées de l´équipe, Luis & Jose.

Même pas stressé...

C´est parti ! Un peu de mal à déclencher le chrono, je me fais dépasser avant d´arrivée d´eau. Mais juste avec le plongeon, je retrouve une place correcte.
Pour une fois, je ne cherche même pas à savoir où sont les autres, je fais ma navigation, à mon rythme. Je me retrouve bien à l´intérieur du parcours, et je ne suis pas si loin de la tête. Le rythme est tranquille (le mien), tout va bien.
Un peu de grosse houle, bizarre. Heureusement, ça ne dure pas. Et j´arrive à la première bouée, après le leader isolé, un bon groupe, et mon paquet. Etant à l´intérieur, je me retrouve en chasse du premier groupe. Il doit y avoir 10m. Faut-il que j´aille les chercher ? J´hésite… Et reste ds mon rythme.
La navigation est facile, je suis le groupe, qui navigue un peu trop au large selon moi. Je respire 3 temps régulièrement, l´intensité est raisonnable. Je passe quelques retardataires du Tri sprint partis 10 mn plus tôt.
Progressivement, je reprends du terrain (aquatique) sur le groupe. Du coup, le rejoindre devient l´objectif : le plus tôt sera le mieux. Le groupe est en fait scindé en 2. 3 ou 4 personnes à gauche, sur l´extérieur, et un solo sur la droite, à la corde. Pour drafter, le groupe est mieux : c´est ma cible.
Une fois revenu ds les pieds, l´effort est vraiment tranquille. Mais être sur l´extérieur m´ennuie, on fait du rab. Du coup, je change de lièvre et rejoins le soloiste. Il m´amène plus directement sur la prochaine bouée.
Sa navigation est optimale, on arrive à la corde, ce qui je me permets de virer devant le groupe, toujours calé ds ses pieds. C´est le retour vers l´ultime bouée. Tout est bon !
En fait (il y a 2 « en fait ») :
-          On se rapproche du gars devant. Serais-je, malgré le moindre effort, en 3eme position ?
-          Le rythme augmente. Mon gaillard semble accélérer pour aller recoller au leader.
Allez, comme je n´ai pas trop tapé dedans au début, je m´autorise à augmenter l´intensité. Surprise, c´est le cardiovasculaire qui semble me limiter, pas le musculaire.
Je m´accroche, mais vois bien qu´il file petit à petit.
Pas grave, on arrive presque à la bouée, synonyme d´une arrivée imminente.
C´est assez proche que je fais le dernier virage, à quelques mètres derrière mon lièvre. Ensuite, je prends le chemin le plus court et me décale vs. le lièvre. L´arrivée est sur la droite, mais la plage plus proche à gauche. J´irai plus vite en courant sur la plage…
J´ai un gaillard ds les pieds (ds les miens), et à l´arrivée sur la plage, je fais le break. La stratégie de couper court après la dernière bouée est plutôt bonne, je suis de nouveau proche de mon prédécesseur.
Je me fais engueuler sur la plage, j´ai en effet encore la combi jusqu´au cou et ils semblent vouloir relever les numéros de dossard. Bon, ben, ils n´auront pas le mien. Je tarde à déchausser le haut pour le faire sur le plat, sur le bitume ald sur la plage. Plus facile.
Et ça ne marche pas trop mal. Je reste au contact de mon prédécesseur, et semble-t-il de Luis, notre récent finaliste aux Chpts du Monde 70.3 (semi-Ironman). C´est plutôt une bonne nouvelle pour moi !!
Top chrono – 20mn45 – on a dû faire plus que 1500, ou alors le courant était fort…
Parc à vélo, je retrouve ma monture facilement. J´enlève le bas.
Dossard, lunettes, casque (non aéro compte tenu du non affutage), et… c´est parti.
Les chaussures sont déjà accrochées, petit braquet pour m´élancer rapidement.
Je passe la ligne autorisant de se mettre en selle, il y a Gui, le coach et d´autres gens de l´équipe qui encouragent. Pas trop le temps de taper la causette.
Le parcours en ville est différent à cause de… l´organisation brésilienne et de travaux en ville. On passe sur le front de mer. Je me retrouve seul, sans problème. Je dois faire ma course.
J´arrive rapidement sur la voie rapide (2 x 2 voies) dont la moitié est bloquée pour nous. Génial. Maintenant que je suis sorti des dos d´âne et autres pavés divers, je peux commencer à boire et me caler comme il faut.
Il ne fait pas trop chaud, malgré l´absence de nuage. A priori peu ou pas de vent. « Y a pire » comme conditions de course ! Du bonheur.

Je commence à rattraper du monde,  des retardataires du sprint, en VVT, se font reprendre. Un p´tit coup d´encouragement au passage. J´ai l´impression de bien rouler.
Jusqu´au moment où une brute épaisse me double, un peu comme si j´étais à l´arrêt ! Bon, ben, je tenterai de prendre le train suivant. Impressionnant.

"French" dixit Ze
Et il ne tarde pas trop à venir : « French ! ».
Ça, c´est Zé (Jose) qui passe avec un petit groupe de 3.
Je ne réfléchis pas plus que cela, et me mets ds le rouge me mettre ds le rythme. Je suis au taquet maintenant. En fait, Zé tente de faire le trou, en vain. Et l´autre brute épaisse le reprend… Et ça recommence. Derrière, je tire la langue.
Bon, au bout d´un moment, ça commence à aller mieux. Soit ils ont un peu calmé le jeu, soit c´est la machine qui est enfin chaude. Enfin, je commence à m´inquiéter un moment du reste de la course – c´est un peu prématuré d´être  au taquet dès à présent. Mais j´évacue cela. J´y suis, j´y reste.
L´arbitre reste avec nous, les 2 de devant alternant, et les 2 autres (dont moi) faisant le maximum pour rester au contact (5m à 7m).
Je m´aperçois du petit jeu des 2 locomotrices. En fait, quand on vient à l´encontre d´un camion (sur sa voie), les gars se décalent au maximum (s´éloignent). J´ai mis qq minutes à percuter, c´est pour éviter de se prendre la bourrasque du camion. Cela revient en effet à freiner à chaque fois qu´un camion passe. En s´éloignant, on évite la soufflante et on conserve notre vitesse / inertie. Une chose apprise aujourd´hui.
J´ai déjà pris un gel, je prendrai le second entre le km 30 et 35, avant de retourner en ville. Je bois régulièrement. Tout va bien.
On passe les rares ondulations de la route sans trop de problème. Mais à chaque fois que je décroche à 10 ou 15m, je mets une éternité et bcp d´énergie pour revenir à la limite du drafting. Arbitre tjs avec nous. Il prend d´ailleurs le gel vide du gars devant moi. Pratique la poubelle !

Luis, en chasse du leader
On croise Luis, qui n´est, en fait, pas le leader. Il est second.
Je saute (décroche) de plus en plus souvent, surtout depuis qu´un bourrin de première nous a rejoint et a remis une couche sur le rythme.
Je dois me rendre à l´évidence : « it´s out of my league”… Ce n´est pas de mon niveau.
Et heureusement, je me fais décrocher juste avant le demi-tour. 20km. C´est bon, j´ai dû entretenir l´écart post natation avec les autres vieux de ma catégorie. Cela retardera un peu leur retour sur moi, je n´en doute pas.

Ca pique! Ca chauffe!

Demi-tour donc, avec un peu dérapage sur les graviers, histoire de remettre un peu d´adrénaline ds le sang… Plus de peur que de mal, c´est reparti. Seul.
Du coup, je peux faire le point sur les groupes qui chassent derrière.
5km, 10km de plus, je croise plus copains de club, ou autres. Un p´tit signe au passage. Cela permet d´ôter son esprit de la douleur dans les cuisses et les fessiers. Ca chauffe !
Je réalise que je n´ai pas croisé Philippe, l´autre français de Curitiba. Je commence à m´inquiéter de la natation qu´il a faite. Il a dû avoir un problème.
Un peu à boire, je vais bientôt prendre l´autre gel, afin d´avoir un peu de jus pour le début de la course à pieds. J´en prendrai un dernier, laissé avec les chaussures de course à pieds, un peu avant les 5 km.
En attendant, ça continue de chauffer.

Philippe, l´autre (triathlète) français de Curitiba. C´est plutôt le contraire...

 Je me fais doubler, assez « violemment » par Diniz (c´est écrit sur son maillot) et un autre gars. Ils passent vite. Allez, je remets le couvert ! Il faut que je reste avec eux.
L´autre gars n´est autre que… Philippe. Ouf, il n´a pas eu une mauvaise natation. Mince, je viens de me faire reprendre par l´autre français de la course !
Bon, d´un coté, je sais qu´il est entrainé, lui ! Il y a une ou 2 semaines, il mentionnait ses 24hr d´entrainement ds la semaine. Ni plus, ni moins que 10x ce que j´avais fait.
Philippe roule bien, solide et surtout régulier. En revanche, l´autre coco, c´est la guêpe. Il passe devant bourrine pendant 3 à 5 mn (et qu´est-ce que c´est dur de rester à la limite sans sauter (se faire décrocher). C´est intense.
Puis il se relève, laisse passer Philippe et lui colle à la roue, ayant pris précaution qu´il n´y a pas d´arbitre dans les parages. Culoté le gars.
Philippe garde son effort, du coup j´en bave un peu moins pour rester dans le train. Et hop, le gars repart au front après qq minutes de récupération active en draftant au max derrière Philippe.
Bizarrement, ça ne m´agace même pas. Je m´en fiche.
Je garde mes distances, avec soi Philippe, soit son ombre. Philippe est très réglo aussi. Il laisse filer le Diniz 5 ou 6 m avant de remettre les gaz.
Du coup, je fais du fractionné derrière. Et quand c´est le bourrin devant, ça pique fort !
Presque plus d´eau, il est temps de rentrer. On arrive en ville, heureusement. Les dos d´âne, toujours là. Je tente de les passer en position aéro pour ne pas me faire sortir. Ca passe bien.
2 mots avec Philippe, puis avec la brute. Il est solide le gars, même en draftant.
On rejoint les pavés, et bientôt le front de mer. Philippe se laisse distancer sur ce tronçon. Et bientôt, c´est moi qui saute aussi. Peu importe, il reste quelques km seulement.
Allez, avant le dernier virage, je déchausse, les pieds sur les chaussures. Je suis bien cuit. On va y aller progressif…

Top chrono. 1h08 (pas vu sur le moment, c´est moins rapide que mon allure d´Ironman il y a qq mois)
Ligne pour descendre du vélo, la Torcida Manocchio (supporters du club) encourage au passage, c´est bien sympa.

Petit trot ds le parc à vélo, accompagné de ma monture. L´avantage d´être devant – je dois encore être ds le top 10, c´est qu´il y a la place pour remettre son vélo. C´est pratique !
Je pose les fesses à terre, j´ai choisi l´option confort aujourd´hui : je mets des chaussettes (et des chaussures, les p´tits malins). C´est grand luxe !
Je ferai sans quand je serai suffisamment en forme.
Le gel en main, je repars vers la sortie. Top chrono. Et c´est parti pour 10 km, en 2 aller-retours – comme à Nice (Ironman Nice), en bord de mer.
Les cannes sont dures ! La Torcida encourage, ds l´autre sens. On a même des photographes assidus de l´équipe. De quoi faire une p´tite grimace (tant qu´on peut).
Ravitaillement : de l´eau, pfiou, qu´est-ce que ça fait du bien ! Il faisait soif.
Je suis seul. Je ne vois pas le Diniz, ni le Philippe. Mais rapidement, je retrouve du monde, encore des gens du triathlon sprint. Au moins, ça motive de doubler des gens.
Pour l´instant, c´est simple : faire mes petites foulées, ne pas me mettre ds le rouge. De toute façon, c´est tout dur, alors il faut donner le temps au temps.
Le cardio va bien, même si je n´ai pas l´info du rythme cardiaque (j´ai oublié la ceinture ds la voiture, le crétin). Il fait beau, pas trop chaud.
Je prends mon mal en patience, petit rythme : il faut tenir 10 bornes. Hier, après 2hr de vélo, j´étais à la rue complet pour un footing de seulement 30mn. J´avais fini à la bourre avec Mauro : 4´28 au dernier km. Et je n´en pouvais plus ! Autant dire qu´aujourd´hui, je serai content de faire entre 45 et 47 mn, avec un risque d´exploser : plus de 50mn (plus de 5mn/km !). Mais pour l´instant, tout va.
Enfin, je ne cours pas comme une gazelle, mais je suis l´aise. Trop à l´aise en fait, Philippe fait son come-back ! Il me passe facilement, rapidement. Mais il souffle fort. Ha ?
Heu, non, je ne peux pas coller au train, le remercie de ses encouragements, et je dois me contraindre à le laisser filer.
Ravitaillement – de l´eau. Je bois un peu, et me verse le reste sur la tête, ça fait bigrement du bien !
Pas de vent, toujours le cagnard, la plage, les vagues, presque à se demander pourquoi je me suis inscrit pour faire un triathlon… Mais pas de souci, la Poste est là.
Allez, on se concentre, petites foulée, en rythme. Il y a 2 boucles, j´ai fait ¼ de la première. Doucement, les choses avancent. Je suis finalement bien. Même sans le cardio, je sais que j´ai un peu de marge et surtout, les jambes ne sont pas (plus) lourdes. Mais ne burlons pas les étapes. Un peu envie d´aller raccrocher Philippe, qui s´éloigne devant moi.
Ravito. Un peu de fraicheur. 

Je croise les premiers qui galopent comme des brutes. Luis est toujours second, assez loin derrière le leader. Ca va être compliqué d´aller le chercher. Un peu plus tard, c´est Zé (José), c´est plus serré. Il y a encore des places à jouer pour lui.
Je suis assez content de constater que je ne suis pas à des années lumières derrière lui : je vois en effet maintenant le pt de demi-tour : Yeah. ¼ de la course à pieds.
Ravito juste avant, qui me permet de réaliser que Philippe ne s´éloigne plus… Ah… Peut-être qq chose à faire.
Demi-tour, et top chrono. J´essaie de lire le temps, je n´arrive pas à comprendre 1´28 (en fait le chrono n´a pas déclenché à la sortie du parc à vélo). Peu importe, je pars – doucement – en chasse. En fait, je me sens bien. Cœur, énergie, jambes, tout va bien. Je ne veux pas exploser, car c´est encore tôt (3 km sur 10 maintenant), mais allons-y. Tentons !
Une fois encore, le fait de croiser les chasseurs et d´autres aide au moral. Surtout quand je gagne du terrain, petit à petit sur Philippe. 1km plus loin, j´ai refait mon retard ! Je me mets à coté de lui, puis devant, en faisant signe de suivre. L´écart de rythme n´est pas très important.
Je prends le dernier gel avant le prochain ravito, pour assurer des piles pleines pour le dernier 2,5km. Le rythme est soutenu, mais saluer les copains (et les autres) divertit suffisamment. Je vois Everson, qui est en chasse… Il ne faut pas que je chôme…

Je rejoins la zone de transition assez rapidement (dans la tête). Je ne sais pas si Philippe est accroché ou pas.
Dans les derniers mètres de la première boucle, la Torcida Manocchio se fait entendre. Coucou, ou grimace, je sais plus.
½ tour, encore 5km à faire. Top Chrono. Lecture pas plus compréhensible. Pas grave.
C´est reparti, mais maintenant, oui, les jambes semblent bien lourdes. N´ai-je pas poussé le bouchon un peu loin. Non, allez, on se concentre (coucou quand même au photographe).
C´est reparti sur le front de mer. Je n´ai vu Philippe au ½ tour. Il doit être à peine plus loin.

Quelques gars doublent, très rapidement. Je ne peux rien faire. Un jour, quand je serai grand (ou plutôt mieux entrainé)…  Everson a l´air toujours aussi déterminé…

De l´eau, hum, c´est bon. Sur la tête, c´est top !
Allez, on s´accroche, on garde le rythme. Sympa la plage quand mm… On reste concentré !
Il me tarde le dernier ½ tour. Le classement 1er et 2nd est inchangé. Pour José, je ne sais qui était devant ou derrière. Il a l´air de bien courir.
Un gars me double, en maillot orange. C´est un peu rapide, mais il a l´air d´avoir mon âge. Faut rien lâcher. Je tente de m´accrocher. En silence. Pas facile.
Le dernier ½ tour arrive vite, et me permet de vraiment revenir ds ses baskets. Maintenant, il ne faut plus lâcher. Everson ne me rattrapera pas, je pense (sauf si je casse).

Rapidement, c´est le gars en orange qui semble lever le pied. C´est plus facile pour moi, pour suivre. Voire, bientôt, je pense qu´il faut que je passe devant. (J´ai pas fait tout ça pour rien, dixit Sullivan – ça me fait rigoler). Allez, on y va. 2km, moins de 10mn à souffrir. Je passe, j´ai du mal à faire coucou aux copains maintenant – on fait moins le malin, hein ?
J´accélère encore un poil. Il reste accroché.
1,5km, le rythme est bon. Ca pique.La tête est encore là, les jambes aussi. Enfin, ce qu´il en reste. Va pas falloir se faire avoir au sprint maintenant.
Lae grand stratège en moi préconise un bon coup de bourre, juste avant (100m) le dernier virage. Il restera alors 200 ou 300 m. Bref, prévoir 2mn de souffrance, ds le rouge écarlate.
Du coup, il faut « vivre » dans le rouge normal sereinement… Je tente de me relâcher en gardant le mm rythme. Facile à dire. A bien souffler. Pas trop quand même, je ne veux pas qu´il anticipe le coup… Parce que s´il y a contre-attaque, je ne suis pas sûr de pouvoir assurer. Mais est-ce bien grave ? C´est un sport amateur. Je ne suis pas obligé de relancer s´il réagit.
On reste concentré !!! Soufflé, relâché, … soufflé, relâché, … Allez, on y arrive. Qu´est-ce que ça pique !!
Je descends du trottoir et lance l´attaque que j´espère « fatale ». Gros « sprint » pour décrocher l´homme en orange. A bout de souffle, je tente de rester coordonner (jamais été un sprinteur, ça ne s´améliore pas avec l’âge).
Virage, je continue le sprint. L´équipe Manocchio encourage !
On lâche rien, allez, allez, on sert les dents.

Elle est où l´arrivée ? D´habitude, c´est en face. Mais il n´y a pas l´arche d´arrivée ! Onde ? Onde ? (Où ?)
Il y a encore un virage – ENCORE ? Raaah, j´en peux plus. Je me retourne. L´orange-man n´ est plus là ! Du tout… Il a fait demi-tour ! Il était ds son premier tour !!
Je continue, j´ai envie de marcher… Courir, allez, il reste 50 m. Le chrono affiche 2h12. Vow !
J´espérais un 2h20 ds le meilleur des cas…
Je passe le portique, top chrono : 2h12h45. Excellent ! J´en peux plus !

1mn pour remettre les idées en ordre. Philippe arrive. Bravo. Et Everson va arriver, je l´attends. J´ai eu chaud aux fesses. Bravo.

Avec Gabriel, en mode récupération
Merci à Off Shot (https://www.facebook.com/pages/OFF-SHOT/605154126196868) et Rafael Dalalana pour les superbes photos  - Obrigado !!

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