Sunday, October 7, 2007

Choshi - le recit (enfin)

30 Septembre - Choshi

Triathlon Olympique (1.5 km notation, 40 km velo, 10 km de course a pieds)
Conditions: reprise de l’entrainement ~ 6 semaines plus tot, suite a qq soucis (cotes cassees, points de suture au pied, operation de la clavicule… et tres peu de course a pieds car mal au mollet. Bref, j’y allais surtout pour m’amuser.

En y allant en voiture, avec Olivier, nous avons aussi pu faire le constat que le niveau d’energie etait assez bas. Ces dernieres semaines ont ete « debordantes de passion » au travail !

Heureusement, on se retrouve a 5 francais sur place.

Et comme d’habitude, il pleut. Cette coincidence commence un peu a me gaver, surtout a la veille de la course.
Une fois sur place, le temps est couvert mais il ne pleut plus. Pourvu que ca dure.

Apres l’arrivee (tardive) du reste du groupe (Alain, Eric & Didier), on remonte les velos pour aller reconnaître une fois la boucle velo. La natation part d’une plage arbritee, et la course a pieds reste a proximite de la marina.

Je savais qu’il y avait une cote pour sortir et atteindre la route ou nous allons faire les 4 aller-retour le lendemain. Par contre, la surprise vient lorsque nous commencons sur cette boucle. Ca monte et ca descent. Et ce n’est pas du faux plat ! Ce n’est l’Alpe d’Huez non plus, mais en gros, il n’y a pas de plat sur le troncon, si ce n’est aux extremite, la ou on fait demi-tour. En tout cas, le cadre est sympa, on longe la cote et on peut apprecier la mer entre 2 sommets de colline.

On rentre car il commence a faire sombre. Bilan : ca va casser les pattes toutes ces bosses.

Nous partons a l’hotel ou les masseuses ont du manquer la notice d’Eric… Chambre simplette – juste ce qu’il faut pour bien dormir.

On s’aventure au « centre ville », hyper desert a partir de 18h ! On fait les courses: quelques omoyages, petits trucs a grignotes en famille ou avec les collegues de bureau – peu importe ce que c’est tant que ca porte le nom du bled !
Restau, japonais ou je me concentre sur une belle assiette de sashimi et un bol de riz. Excellent. Petite biere pour la recuperation.

Retour a l’hotel, derniers preparatifs. Je note que ma roue AR est deja a plat.

Dimanche matin.
Ayant sombre de bonne heure… je suis reveille de bonne heure.
Je retourne a la superette pour prendre du lait et descend donc 1/2h avant notre heure de RDV. Le parking est quasiment vide: il ne reste que nos voitures ! Prevoyant ces nippons. Mais ils sont sous la pluie ! On n’est pas si mal, encore au sec.
Et oui, il pleut, bien. Quelle surprise !

Bref, on emballe tout cela, et nous partons sur place. Bien sur, le parking est maintenant une immense flaque boueuse… Mais je suis en 4X4 : meme pas peur.

Sous la pluie, on prepare les velos, je regongle mon pneu AR, et nous allons nous faire marquer : 202 pour moi. Je pars dans la seconde vague, 3 mn apres la premiere. A priori, tous les vieux de mon espece partent en meme temps…

Retour a la voiture, on chausse la combi. Je verifie le pneu, deja moins gongle… La fuite est importante, je change de roue. Plus le temps de changer le boyau.

On pose le velo, les chaussures et autres (dans des sacs plastiques pour garder au sec). Et c’est deja l’heure d’aller au bord de l’eau recuperer sa puce (pas Sandy, mais le bracelet magnetique pour avoir son chrono).

On se retrouve sur la plage, dernieres consignes de placement, de sortie d’eau… La pente est tres faible et on peut perdre beaucoup de temps si on se releve trop tot : impossible d’aller vite avec de l’eau a hauteur de cuisses…

Bon, je pense avoir tout pris, tout preparer, le cardio, les gels (mieux attaches), les gourdes, … reste plus qu’a faire le metier.
Je n’ai fait beaucoup de séances longues de natation, le velo devrait aller, et je n’ai pas couru. Donc, je devrais m’en sortir jusqu'à la fin du velo, et je prévois de trottiner a la fin. Je ne veux pas me faire plus mal que ce n’est deja le cas. Pas tres ambitieux, je l’admets mais toujours le sentiment d’être use par les dernières semaines de boulot.

Dans la premiere vague, Olivier et Eric partiront. Ensuite Alain et moi. Et Didier dans la troisieme.
Les membres d’un club font un cri de guerre. On n’est reste pas la, on fait la meme chose, a 5… Ca a bien fait rire la galerie…

La premiere vague part, Eric a l’air bien place mais on le perd rapidement de vu.
Je me place proche de la corde, devant. Comme d’hab, la question va etre de savoir si je vais avoir un lievre ou pas. Comme j’ai la premiere vague (la majorite tout du moins) a doubler, cela serait bien venu.
Paf, le chrono est declenche. Je galope dans l’eau avec 200 autres gus enrobes de neoprene… la seance doit etre pas mal a voir. Je plonge, quelques mouvements, a droite, personne, a gauche, un gars. Quelques mouvements, il est toujours la mais je sais que ca ne va pas durer… Quelques mouvements et je commence ma propre navigation. Le parcours est en triangle. Le sprint ne m’a pas mis dans le rouge, je prends donc un rythme de croisiere.
Arrive a la premiere bouee (premier sommet du triangle), je commence a rattraper les retardataires de la premiere vague. Heureusement, ils naviguent large et je passe la premiere bouee sans jouer des coudes. Par contre, j’attaque le gros du paquet sur la ligne droite suivante. La encore, courant ou mauvaise navigation, tout le monde est decale vers l’exterieur. Je double peut-etre 80% de la vague au second virage. Au passage, le jet-ski part en vitesse de l’autre cote, merci pour les gaz d’echappement ! Une maitre-nageuse, sur sa planche, va rattraper un nageur egare, totallement a l’interieur du triangle…
Maintenant, il y a beaucoup d’espace, je double une personne de temps en temps. Les epaules tiennent le coup, et je commence a mettre les jambes au terme de la premiere boucle. Je nage le plus loin possible, me releve et tente de courir mais c’est dur. Je sens le cœur tambouriner.
Et surtout j’entends un « allez David ». Je continue de courir… Qui m’encourage ? Le cœur dans la poitrine ! Qui peut me dire « allez David » ? Je suis sur la plage, je fais le demi-tour pour aller replonger. Y a pas interet que l’un des gars ait jete l’eponge ! Je cours et percute : Eric est 10 ou 20m devant moi, en train de replonger.
Quand il n’y a plus d’oxygene, ca marche moins bien la haut !
Environ 9mn, au passage, tout roule. Je replonge. Meme schema, un depassement de temps a autre. C’est finalement beaucoup plus cool que je ne le pensais. Et les autres nagent toujours a l’exterieur. Pil-poil.
Re-virage, il me reste 2 cotes a faire et la, ca se complique. Je continue a doubler quelques gars rapides partis 3mn devant moi, mais je rattrape aussi les retardataires, qui sont dans leur premier tour. Le dernier virage se fait au coude, sans agressivite, mais je passe a l’interieur… Ensuite, c’est vraiment le bins. Du monde partout, j’ai meme du mal a voir la derniere bouee… Enfin, je naviguote vers la plage, remets les battements, et sors premier de ma vague, mais derriere des gars de la premieres vagues – je ne sais pas combien…

Je defais le haut de la combi et passe sous les douches (inutiles compte tenu de la pluie) et entame un footing en combi. J’enleve le bas assez bien. Ceinture avec le dossard, casque, pas de lunettes, je decroche le velo et je pars (j’ai enleve les sacs plastiques qui couvraient mes chaussures, accrochees aux cale-pieds). Je sors du parc, chrono, et enfourche ma monture, mon Felt.
Meme s’il n’est pas chausse des 2 Zipp (roues carbone a grand profil), il a recu le porte-bidon derriere la selle, carbone, bien sur. Du coup, j’ai pu enlever le bidon du cadre profile.
Je commence juste dans la roue d’un gars qui se met de suite en danseuse, a l’amorse de la montee vers la voie rapide. Je le rattrape un peu plus loin, mais il remet le couvert. De toute facon, mon objective n’est pas de le doubler, mais simplement de prendre mon rythme pour bien passer les cotes.
Premiere bosse, rien a signaler. Pas beaucoup de trafic, je bois (a la paille !), et attaque la seconde. Bizarre, elle me semble beaucoup plus difficile que la veille… Si j’en bave maintenant, qu’est-ce que ca etre dans 30 km !?
Enfin, je ne me fais pas de nœuds au cerveau, et me focalise sur la cadence. Mon prédécesseur a fait le trou. Je ne le reverrai plus.
J’arrive au demi-tour : 50m avant, il a un panneau « interdiction de doubler ». Pas de souci maintenant (pas grand monde), mais je crains les tours suivants.
Hop, c’est reparti.
Encore Eric qui me repère, je ne l’avait pas vu. Il me semble tres pres, trop ! : ) En 5 ou 6km, je pense qu’il m’a deja repris pas mal.
Je me regale dans les descentes, malgre le vent et la pluie – oui, j’ai oublie de le dire – il pleut toujours (c’est un peu comme la neige a Nagano…). Les cotes du retour ne sont guères mieux avalées qu’a l’aller. Ca passe, mais je dois forcer pas mal…
J’arrive au terme de la premiere boucle. Peut-etre vais-je voir Alain, Didier ou Olivier… Le demi-tour sous le pont a petite allure a cause de la pluie et je prends avec beaucoup de trafic. C’est d’ailleurs tres amusant. C’est le premier tri ou je double du monde, et plutot beaucoup de monde. Pour l’instant, seuls 2 ou 3 gars m’ont passe dans le premier tour. Et ce sont des nippons que j’ai rattrape en natation, de la premiere vague.
J’en double en descente, mais en montee aussi – incroyable !
Je ne reflechis plus trop et apprecie les depassements, me mefie des deboitements… Je dois de temps en temps gueuler un peu pour avertir de mon passage. On est parfois a 3 de front, ca devient juste avec les coups de vent et la flotte… Je n’ai pas vu Eric au demi-tour, aussi je le guette au milieu de la seconde boucle. La, il ne me semble pas avoir repris beaucoup de terrain… : )
J’ai en fait un bon rythme maintenant, je me regale, c’est du bonheur. Je croise Alain, un poil derriere Eric. Pas de Didier ni d’Olivier.
En grimpant une cote, je sens qu’un gars est dans ma roue. Proche du sommet, je lui fait signe de passer : le drafting est interdit. Il passe mais arrete aussi tot son effort, je repasse devant. Et il se remet derriere. Re-signe : vas-y mon gars ! Mais il reste cale derriere.
Commence a m’agacer celui-la. Heureusement, un troisieme luron deboule, et nous double. Le tricheur prend sa roue.
Cela m’enerve quand meme de voir cette crapule ne pas plier au reglement. Au bout de 5 mn, (j’ai maintenant termine le second tour) je me dis d’arreter de penser a ca, et de continuer a m’amuser. C’est en effet le cas. Notre 3ieme luron et moi nous tirons la bourre : une montee, je le double, la suivante c’est lui. Et tout cela a distance – tres reglo. On echange qq mots. Un bon gars.
Vers la moitie du second tour, il fait le trou et je le laisse filer : j’ai encore 15 km de velo et 10 km de course a pieds…
Les mauvaises sensations du premier tour sont loin, je ne suis pas fatigue, les cotes s’enfilent comme les perles d’un collier…
Je double Olivier dans une montee, il a l’air d’aller plutot bien. Un peu plus loin, c’est Didier – je le vois de loin. Il est debout sur les pedales, il donne fort. Doucement, je le passe, quelques mots, et je continue.
4ieme tour, meme pas emousse, je suis content de voir que les cyclistes de l’etape, Alain & Eric, ne me rattraperont pas ici.
Je finis le tour et repars vers le parc a velo. Je me retrouve derriere 2 gars qui descendent en roue libre. Je n’arrive pas a les doubler par manque de place (ou de technique). Ce n’est pas grave, cela me prepare a la transition.

Attention, descente du velo : je ne veux pas me couper le pieds !
J’enleve les chaussures, pedale en ayant les pieds (nus) sur les chaussures, je freine, descend (un peu en vrac), perds une chaussure (un volontaire la ramasse et me la donne), je declenche le chrono, et ENSUITE commence a courir vers le parc a velo. Lecon apprise !

Je pose mon fidele compagnon, et change de chaussures. Je mets des chaussettes et les « grosses » chaussures, toujours a cause de la douleur au mollet gauche.
Je me remets debout et sors du parc – top chrono.

Meme scenario que pour le velo, je suis juste derriere un gars, mais rapidement, il va faire le trou. J’ai un peu le sentiment d’avoir fini ma course a ce point, tres satisfait du combine natation / velo. Je trotine en prenant le temps de saluer les volontaires puisque je vais faire le premier tour tranquille et on verra au second.
Manque de bol, 1 km plus loin, la douleur se pointe.
Dileme, que faire ? Je jete l’eponge pour ne pas aggraver la situation, ou je continue, doucement, pour ne pas abandonner ?
Option B, je continue a petite allure, si ca fait trop mal, je jete l’eponge.
Je continue mon bonhomme de chemin avec une petite grimace. Un p’tit ½ tour au sommet de la petite cote, Eric est la, en pleine forme. Il va me devorer au passage.
Descente, virage, c’est tranquille, meme sous la pluie, la promenade est agreable. J’ai le sentiment d’y aller cool, mais le cœur reste a 155 bps, assez haut pour du footing !
Ravitaillement, je prends mon gel, je bois, a petit rythme. Quelques gars me doublent encore.
Le parcours nous amene sur la digue, c’est génial. Mais entre la route et la digue, c’est du sable… mouille. Et brassé par tout le monde ! On a beau tente d’eviter la flaque, on passe obligatoirement dedans : c’est pas bon pour les chaussures. Bizarre, je n’ai souvenir de sentir les pieds mouilles.
Je dois etre a 3.5 km / 4 km. Le cœur va bien (meme si assez haut), aucun probleme de souffle et bizarrement, le mollet ne fait plus mal. Bon, ben, je bourre ? Retour vers la Marina, proche du parc a velo, je sais qu’il y a un petit detour avant d’attaquer le second tour.
Jusque la, ceux qui sont passes, l’ont fait TRES rapidement : il ne m’est meme pas venu a l’idee d’accrocher… Par contre, j’entends des pas qui se rapprochent doucement derriere moi. Allons-y! Et puis, si je peux resister au retour d’Eric, c’est toujours ca ! : )
No10 – c’est son numero. Il me depasse et je prends la roue (c'est autoriser en course a pieds!). L’acceleration est un peu raide, mais je repasse sur un plateau et le rythme semble raisonnable au moment ou nous bouclons le premier tour.
500m, on tape la causette – il fait le boulot de me tirer, mais il semble faiblir. Je lui dis donc de prendre ma « roue ». C’est la moindre des choses. On attaque la cote, je l’avale sans probleme. Le rythme est bon, meme pas mal. Au demi-tour, je note que j’ai decroche mon compagnon. Ce n’est pas grave, il y a beaucoup de trafic avec les gens qui sont dans leur premier tour. Ca fait du bien de doubler du monde. Je croise Eric a nouveau, il ne semble plus gagner de terrain. Fin de la descente, je garde le rythme maintenant soutenu. Mon acolyte, le No10, me rejoint un peu avant d’arriver sur la digue. Il reste 3km environ. Je me cale derriere lui et commence a serrer les dents. On s’encourage, il est sympa. Au loin, je vois Didier, sur la digue. Ca me fait du bien car maintenant, sur la digue, je suis dans le rouge. Ca fait mal et je decrocherai bien volontiers. Mais quelque part, a pousser le bouchon aussi loin, autant finir les choses proprement (meme sous la pluie – j’ai dit qu’il pleuvait toujours ?).
Demi-tour sur la digue, on est sur Didier, qui accelere, se voyant rattrape… Argh, ca fait mal ! Allez, on tient. Maintenant, j’ai 2 options. Le No10 commence a passer Didier. Je dois (rapidement) decider si je veux me faire tres mal, ou si je prends la sortie moins douloureuse (pas facile quand meme) en restant avec Didier qui cavale comme un animal.
Je remets le couvert et embraye No10, histoire de voir jusqu’ou je peux aller.
Je reste cool car je sais que j’ai 3mn d’avance sur le jeune homme… C’est donc plus en support que je le percois plus qu’en tant que competiteur a ce point.
Retour sur la Marina : je suis au max en terme cardio-vasculaire : les muscles pourraient peut-etre aller plus vite, mais le sang n’apporte plus l’oxygene necessaire. Comment je sais ca ? Je commence a courrir a vide, la cervelle debranchee. Bref, plus de lucidite !
On passe une bute, et de nouveau, je prends le train. Il nous reste de petits morceaux a faire (2 aller-retour) avec une toute petite montee et quelques marches d’escalier a 200 m du finish. Si j’ai encore du ventre, je tente de le bruler a ce moment-la.
Premier demi-tour, il me repasse. Je colle au train. Ne pas lacher 1 m… C’est tout bon – meme plus mal. On descend vers le second, on vire pour l’avant-derniere ligne droite, avec le faux-plat. Je suis prêt a deboiter s'il faiblit: je n’ai plus rien dans le coffre pour faire une attaque (enfin, toujours sachant que j’ai 3mn d’avance, je sais que ce n’est pas grave de le laisser filer). Il ne craque pas comme il l’avait fait dans les dernieres montees, le bougre. Bon, je ne vais pas me faire sortir le cœur de la poitrine… pour le plaisir de le griller. Je suis content de passer derriere lui.
Dernier virage, un gars deboule comme un bolide : le dossard ? Non, c’est bon. Encore qui est 3 mn moins quelques secondes derriere derriere moi… J’encourage le No10 pour qu’il aille le chercher. Mais il est aussi cuit que moi. De plus, le gars qui vient passer a plier le 10km en 35mn, meilleur chrono de la journee !
Je finis tranquille, personne derriere (j’ai verifie).
Top chrono : 2’18 sur le chrono officiel, moins les fameuses 3mn : du 2h15, sous la pluie, dans les bosses et sans entrainement course a pieds, je suis super content. Je ne pensais faire aussi bien.

Sortie de l’eau – 19mn, le chrono officiel etait plus loin : 19’45
T1 – 2’20
Velo – 1’10’45 – 33.9 km/h
T2 – 1’30
Course a pieds – 41’30 – 4’09 au km.

J’ai pu voir l’arrivee d’Eric, ayant toujours l’air facile – 2’22. Nous sommes vite allees nous rhabiller, car sous la pluie, on se refroidit hyper vite. Du coup, on a rate Didier et Alain. Par contre, on a pu encourager Olivier pour le finish de son premier distance Olympique (comme pour Didier d’ailleurs).
Bravo a la dream Team. Nous avons pu ramener nos affaires detrempees ainsi que le trophe du finisher, 4 tomates locales (c’est pas une blague). Parfois c’est des radis, la c’etait des tomates !

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