Sunday, November 25, 2007

Weekly summary / bilan hebdo

Fat turkey, that's what I felt like after Thxgiving diner, standing at 73.2 kg (+1 kg normal weight).

La dinde et surtout les tartes du diner de Thanksgiving m'ont ete fatales sur la balance: un extra kg. 72.2 kg. Il va falloir se resaisir, pour apprecier les fetes!

Sinon, au quota horaire, un poil plus que 9h: pas mal considere 2 jours sans rien.
9h in 5 days only (2 days off...). Not bad.

Je ne veux surtout pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tue... Mais j'ai quand meme couru 3 fois cette semaine! Certes, la somme 3 sorties fait simplement une bonne sortie... Mais quand meme, c'est mieux que rien. + je n'ai pas mal. Je sens tjs que ca travaille en bas du mollet, mais c'est jouable a ce stade.
3 (short) runs this week. That's a record for AT LEAST 6 months! But it only adds up to ~ 1hr. Better than nothing.

Monday, November 19, 2007

Encore une video

Theatre

Sandy a joue Dorothee, dans le Magicien d'Oz tout le week-end. Ce dernier s'est bien entendu termine au Karaoke (le meme que pour l'anniversaire) comme si la troupe n'avait pas assez chante (6 representations)!
For the entire weed-end Sandy was Dorothee. Tremendous success that had to be celebrated at Smashing Hits!

Sunday, November 18, 2007

Dorothy - The Wizard of Oz

Weekly report / bilan de la semaine

8h50 & 72.3 kg ==> That's bilingual! Pas besoin de traduction...

Une bonne semaine en terme de quantite, compte tenu des a cotes... Sandy avec ses pieces de theatre, les repetitions des petits a l'Eglise ( spectable a venir), le taf, ... C'est pas mal.
Mais j'etais rince ce matin, au velo. L'angine (et medocs) refilee par Sandy ou Guerlain ou Sullivan ne doit pas y etre etrangere.

Not so bad as far as training time considering the crazy agenda. The only thing I skipped was the bike Show. But I think it's better for me...

72.3kg. it's alright. Ca va.

Saiko 20km

Apres le contre-la-montre matinal et toute l’adrenaline (et le lactate) que l’on peut imaginer, les 3 grands (par la taille, pas par l’agilite cycliste) decidont d’aller faire un tour. Nous avons ~1h a tuer. Et le soleil est de sortie.

Nous rejoignons un autre petit lac Shoji, le plus petit des 5 lacs autour du Mont Fuji. Les couleurs sont superbes et la temperature ideale pour la sortie velo. Et puis, c’est calme.

On repart, et nous remontons (looooongue cote pour retourner) au lac Sai ou a lieu la course.
http://www.japan-guide.com/e/e6907.html

On retrouve tous les competiteurs et le Alain qui est alle chercher sa famille a la gare. Nous nous preparons maintenant pou la seconde course. Un 20 km (donc 2 tours de lac, pour ceux qui suivent) en peloton. Nous serons separes. 2, Alain et Paul, dans un premier groupe de ~ 60 cyclistes et les 2 autres, Eric et moi, dans un second groupe tout aussi peuple. Et comme d’hab, on n’est pas les premiers derriere la ligne de depart. D’entree de jeu, on est en queue de peloton.
Alain et Paul partent. Ils auront 2mn d’avance. La route est seche.

A nous maintenant. Eric se faufile quand on avance vers la ligne de depart. J’emboite le pas. Et au moment de partir, je suis juste derriere un gamin de 13 ans ! Deja qu’un japonais n’est pas bien gros (en moyenne), un jeune japonais ne va pas me proteger du vent !

C’est parti ! Des discussions avec Alain, la crainte a avoir en debut de course, c’est une echappee. Pas de nous, c’est sur ! On a ecarte cette eventualite d’entree de jeu. Par contre, grandes gueules que l’on est, on se proposait de tenter quelque chose au km 17, si on a la patate. Personnellement, je ne me fais pas d’illusion.
Donc, nous voila partis, assez fort des le premier km. Sans se toucher, ca remue pas mal. Le plus surprenant, c’est le bruit. Ca hurle presque tout le temps, sauf en ligne droite (et encore).
Km 2, Km 3, tout va bien. Je reste a l’abris du vent mais je suis sur l’exterieur du peloton. J’aime savoir que je puisse ecarter si ca se viande devant. D’ailleurs, dans le tas, ca se touche, se pousse un peu. C’est trop pour moi !
En plus, j’en profite pour couper dans les virages, et progressivement me rapprocher de la tete de course.
Je veux etre dans le premier tiers, avant le premier virage serre. Et jusque la, tout va bien tant que je reste a l’abris. Le rythme est rapide, mais soutenable. En fait, c’est de la relance, et de la roue libre en alternance en fonction d’un virage, un ecart ou autre.
C’est hyper bizarre comme on est a une place a un instant, et 10 seconde plus tard, le peloton a totalement change et 10 gars viennent de se coller sur le cote.
Le peloton est comme un enorme serpent a sections variables et changeantes.
On vire sec a 3.5 km, et ca se passe tres bien. Je suis devant, toujours a l’abris. Alain serait fier de moi !
Je fais les 4 km suivants ainsi, un peu devant, mais maintenant, a l’interieur du paquet. Pas tres a l’aise au debut, pas tres a l’aise ensuite ! Je n’aime pas etre enferme. Mais j’apprecie la couverture aerodynamique qu’offrent les copains… En parlant de copains, Eric est un poil derriere, a l’abris aussi. Il passe de temps en temps. Je repasse. C’est la digestion du peloton !
J’ai quelques grands gars devant et la fameuse crevette de 13 ans. J’te jure !

On arrive au virage serre + montee annoncant le retour vers la ligne de depart. Ca cafouille, hurle de plus belle, ecarte dans tous les sens, et finalement, ca passe doucement. Je monte fort, en restant en selle. C’est bien passe pour moi, et tout le monde. Ca se recolle hyper vite. La vie du groupe et les hurlements reprennent. D’ailleurs, je ne sais pas de quoi ils peuvent parler. J’ai les yeux rives sur la route, le gars de devant, des gars a ses cotes, a changer les vitesses pour garder les rytmes de jambes, a me recaler si necessaire pour etre a l’abris… Et puis, je bourrine, pas beaucoup d’air pour parler !
On revient sur la ligne de depart. Le premier tour est termine et je suis toujours dans le coup. C’est une bonne surprise. Je suis meme confiant maintenant d’aller jusqu’au bout avec la tete du groupe. Il n’y aura pas de tetes suffisamment brulees pour tenter quelque chose maintenant.
Par contre, je veux passer au niveau du dessus. Je veux etre parmis les premiers avant le virage serre du km3.5. Derriere, ca risque de relancer fort. Je veux etre dans le lot.
Je profite des virages ou de prendre plus a la corde que le lezard a mille roues pour gratter quelques places a la fois. Et je suis maintenant dans les 4 ou 5 premiers. Eric arrive rapidement, on reste ainsi dans les 10 premiers. Toujours sans prendre de relais devant. Pendant un moment d’ailleurs, j’etais derriere un gros posterieur : on sent de suite la difference (au sens effort et non olfactif).
Le virage a 13.5 km se passe sans probleme encore, relance, et hop, en roue libre. Ils font le travail devant. Mais 500m plus loin, en me relachant un peu, je me fais enfermer et perds 10 places : toujours ces mouvements progressifs. On ne peut les controler. Je tente de me faire un passage sur le cote du groupe pour remonter, mais ce ne passe pas. Eric est passe d’ailleurs. Et comme d’hab, quand il double, c’est deconcertant. Il a l’air trop facile.
Oblige de ralentir pour repasser par les cotes. Sur un enchainement de virages, je remonte en forcant ponctuellement. Et de nouveau de le groupe de tete. J’y retrouve le gamin plus ou moins coache par un trapu qui semble vraiment se balader…
J’arrive a rester numero 4 ou 5 pendant un bon moment. Mais apres un temps, je me retrouve devant a prendre le relais. Je le prends pour ne pas faire la crapule mais je ne m’y attarde pas. Du coup, cela ne me fatigue pas plus que cela.
On arrive bientôt au km 17 – faire la fameuse echappee ne me vient meme pas a l’esprit. Au contraire, je me prepare au virage avant la montee. Il faut que j’arrive a bien le passer pour rester dans le coup. Le coup de quoi, j’en sais rien. Mais je ne veux pas me faire decrocher pour un mauvais virage (Alain ne serrait pas content).

Les hurlements montent encore plus qu’a la normale, a l’approche. Je suis a la corde. Je freine fort, en restant au contact du gars devant. Ca passe, je relance, toujours sur la selle. Au sommet, j’entends derriere des bruits pas cool – je pense que certains viennent de se viander. Eric est juste derriere moi, au moins on est ok tous les 2.

1.8 km a faire. Je suis sur la gauche, le peloton navigue hyper vite maintenant. Sur la droite, un gros paquet vient de se greffer. Il faut que je repasse devant, plus proche des hommes de tete. Je cherche a passer sur le cote, j’entends « Gauche ». Eric est derriere, sur ma roue. Il va certainement passer. Je temporise. (en fait, on ne s’est pas compris : il voulait que j’y aille, et je le laisse passer è a travailler !).
1 km ! Eric deboule, il passe comme un bolide, mais a l’allure facile. Il passe, il passe et prend la tete de peloton ! Il fait le trou. Et bien sur, ca met le bins. Le sprint est lance, je suis en 15ieme position environ, et il faut que j’aille. Ca part dans tous les sens !
Je sais 2 choses :
1 - je ne suis pas un sprinteur : (
2 - la route est encore longue. : )
5 ou 600m maintenant. Je me jete dans la roue du gars de devant – Eric est en train d’etre pris en chasse. Je fais le max pour garder le contact.
300m peut-etre, ca brule dans les jambes ! Un ou 2 gars passent sur la droite, je me jete sur l’occasion – mon parevent vient de s’essoufler, et je prends les 2 autres gars.
200m – je suis a fond, mais je me cherche en terme de vitesse pour le dernier assaut. Descendre, je n’ai pas la force. Remonter je suis deja fort en cadence. Je ne change pas les pignons. Mes 2 gars m’ont permis de prendre quelques places et devant certains jettent l’eponge ou s’effondrent…
100m – je me decale, baisse la tete, et donne tout ce que j’ai. J’en passe un et suis au coude a coude avec l’autre. Je tente de relancer ! Mais j’en peux plus. Les jambes ne repondent plus ! Il se barre ! Rahh. Je tente encore de relancer, encore, encore.
Mais il est parti.
A gauche, j’en vois un qui se roule un peu moins vite. Peut-etre celui-la, je vais me le faire avant la ligne. C’est ERIC. Coup de frein, c’est la ligne d’arrivee.
Le cœur va passer au travers de la poitrine…. Je n’arrive plus a pedaler.

Soufflez un instant – j’en peux plus !

Je suis super content, je pense avoir fait dans les 10 ou 15 premiers : pas de vol plane, pas decroche… jusqu’au bout ! Et etre dans le sprint, c’est bien (pour moi ex batricien a velo).

Resultats : 10ieme, 40 km/h
20 km http://www.jcrc-net.jp/kekka07/07saiko/s07sa1e.html


Pour l’anecdocte: Alain est en train d’apprendre de ne pas se relacher pendant les courses de velo:
- Lors du contre-la-montre, je suis passe devant a l’arrivee. Cela n’a aucune importance, car c’est le 3ieme temps qui compte.
- « Mon » peloton a roule 10 sec plus vite que le sien. Et de fait, je suis ENCORE devant au 20 km… (mais lui fait 4ieme de son groupe).
- Il n’empeche que je suis devant !!!!!! La la lere La la lere!
- Et qu’un autre gamin de 13 ans est devant moi au 20 km (j’avais fait gaffe a l’autre (j’ai le pousser dans le ravin je crois))… Je suis presque 3 fois plus vieux !
Contre la montre http://www.jcrc-net.jp/kekka07/07saiko/s07sa1t.html


Wednesday, November 14, 2007

Contre la montre par equipe

Saiko

Semaine crevante, horaires de folie, et resultants decevants, pour le moins. Bref, samedi, l’envie n’est pas au top pour partir faire cette course de velo.
Mais ayant faire un contre-la-montre par equipe m’excite quand meme pas mal. C’est comme les pros – 4 bonhommes, roue dans la roue, a prendre le relais toutes les 20sec a 30sec pour faire 10 km le plus vite possible. On est 4 mais seuls les 3 premiers comptent.
Et je suis peut-etre aussi inscrit sur une autre course, mais je n’en suis pas sur car je n’ai rien recu dans le courrier.

17h30, je recupere Paul – Eric et Alain sont partis de leur cote. J’ai maintenant 3 velos dans la voiture : celui de Paul, mon Cannondale pour la course individuelle, si je la fais et le Felt, pour le contre-la-montre. Bref, tout le matos est de sortie : autre raison pour etre content.

On part. En fait, par telephone, Alain m’apprend que l’on doit etre la-bas avant 19h, au pieds du Mont Fuji. Vu le trafic, les detours (Non, je ne suis pas OBLIGE de suivre ce qu’indique la navigation), on n’y sera pas a l’heure.
Peu importe, on tape la causette avec Paul et arrivons a 19h30. Alain et Eric ont recupere nos papiers et la puce electronique pour le chrono.

Comme on peut le voir sur la carte, la route autour du lac ne forme pas un oval ideal pour un contre-la-montre. Au contraire, il y a plein de virages ! Et certains serres.
Il a plu, la route est encore mouillee. Route mouillee sur 2 fois 4 cm2 de contact au sol, moi, j’ai toujours un peu de mal avec les coefficients de friction et flippe gentillement…
Arrive a l’hotel, je partage avec Alain ma preoccupation : il y a beaucoup de virages. « ah bon ? » Il vient de rouler autour du lac et n’a rien remarque !

On mange, typiquement japonais, mais en quantite (on est bien sur les derniers a arriver) et partons faire un tour de reconnaissance, en voiture. Alain admettra ensuite qu’il y a bien des virages, et certains un peu corses.

Retour a la chambre, ou Alain encore nous propose les combinaisons de contre-la-montre. Dans le genre moule-burne, c’est pas mal !
On se couche rapidement, a 22h, on est tous les 4 couches, en rang d’oignons, sur les tatamis de la chambre du ryokan tout a fait banal…

Reveil a 5h du mat’. Oui, la course, le CLM, commence a 7h et des brouettes.
On descend prendre notre p’tit dej’ japonais – pas de croissant ni cafe… Mais ca, ce n’est pas grave, la pluie qui tombe m’embete beaucoup plus…
Une fois les affaires rangees et les voitures chargees, la pluie s’est arretee et le jour se leve.
On part vers le depart. On pose les voitures et commencons a decharger. Il pleut legerement et il fait 8 degres. Ca pince un poil !
Une fois les pneux gonfles, les casques chausses, nous partons pour un tour de reconnaissance. Il n’est « que » 6h30…
La route est detrempee. Nous nous mettons en position selon l’ordre indique par Alain la veille. Et commencons a rouler a allure moyenne.
Les espaces entre nous sont enormes et les trajectoires toutes differentes. Les relais se passent un peu n’importe comment sur les 2 premiers km. Ensuite, cela rentre dans l’ordre. Nous avons enfin pris notre rythme. Cependant, on ne peut pas encore utiliser toute la largeur de la route, aussi, certains virages sont un peu raide…
Nous tentons de bien noter les quelques courbes difficiles et retournons aux voitures pour les derniers preparatifs.
Il s’est arrete de pleuvoir, et le soleil commence a percer !

On roule un peu sur le trainer pour rester au chaud, et allons bientôt au depart.

J’ai 3 « angoisses », ou preoccupations plutot (j’arrive a dormir !).
1 – j’espere etre a la hauteur et ne pas me faire sortir du groupe trop tot (c’est moi le maillon faible)
2 – il ne faut pas que ca parte a fond, sinon je serais bruler d’entree (et voir le No 1). David, grand sprinteur devant l’Eternel ! Il y a des choses qui ne changent pas…
3 – Les virages et la route mouillee. En fait, c’est plutot les virages tout court. Je n’ai pas trop envie de me viander (et de faire tomber tout le monde).

Nous sommes 28 equipes. Et nous partirons en 19ieme position, avec un depart toute les 30 sec. Nous avancons, pas a pas et c’est deja notre tour. L’humeur est bonne, et l’excitation au summum. Il y a un beau soleil, il fait bon. On doit etre tres tendance avec nos combinaisons !

Paf, c’est parti.
Premiere difficulte – rouler droit (on est les 4 de front sur la moitie de la route) en tentant de mettre la seconde chaussure dans le cale-pieds. Alain, Eric s’en sorte bien. Je prends mon temps, et prends la roue d’Eric. Je regarde derriere, Paul se cherche encore. Je gueule d’attendre. Et hop, Paul recolle, « go » et Alain donne l’acceleration pour lancer les 10 km.
Les 2 premiers km sont faciles – pas de virage difficile, et il y a meme une legere descente au debut : tout va bien. Les premiers relais ne sont pas terribles mais apres 500m tout le monde a retrouve ses marques et sa distance et nous filons a toute allure.
Paul nous amene et nos espaces sont trop importants au debut...

Bien sur, Eric decide de me passer le relais juste avant le premier virage difficile – c’est bien ma chance.
Allez, je rentre dedans sans trop reflechir, vers la corde, et la – mince, une belle plaque d’egout bien mouillee ! Argh…. J’ouvre le virage, et me dirige droit vers la rambarde (derriere, le lac quelque metre plus bas !). Oblige de freiner ! Je me releve de la selle, pour relancer, heureusement les autres sont passes aussi. C’etait chaud.

Km 3 – L’emotion est passee et maintenant nous sommes au cœur du sujet. Nous avons un virage serre a gauche avec une grille en travers la route juste avant. Ce coup, ca se passe tres bien pour moi, je n’ai pas lache un cm Eric.
Beaucoup de rythme de jambes, la cadence est elevee. Je prends la position aero (couche sur le guidon quand je suis devant) et viens rapidement me recoller derriere une fois le relais passe.
Km 4 – Les virages ne sont pas difficiles mais cela influe nos passages de relais. Tout va bien. Les jambes sont ok, le palpitant est proche d’etre a fond.
J’utilise les moments a l’abris pour recuperer.
Km 5 – Heu, je commence a etre fatigue ! Je me rends compte que nous ne sommes qu’a la mi parcours, a l’opposee du depart, et maintenant, le plus dur reste a faire. Dans ma tete, je me disais que c’est la que ce type de course se joue : un peu moins de 15 mn d’effort. Les 7 dernieres minutes peuvent couter cheres.
Km 6 – Je n’arrive pas accelerer une fois qu’Eric est rentre dans le groupe. A chaque passage de relais, on gueule « ok » pour faire savoir au leader que l’on peut accelerer maintenant que tout le monde est de nouveau en ligne. Et pour accelerer, il faut pouvoir. Je garde le rythme, c’est tout ce que je peux faire.
Km 7 – Avant dernier virage serre, ca se passe comme un gant. Tout le monde file, on double une equipe precedente, les relais se font tout seul. C’est absolument genial.
Je me prepare et me mettre dans le rouge / bleu ecarlate… il reste bientôt 2 km, avec le dernier virage difficile (un angle droit, avec encore une grille en travers la route). Apres le virage, une cote. Bref, c’est tout pour me plaire : je n’aime pas les virages et ne suis pas fort en cote.
Km 8 - On rencontre alors du trafic : 2 equipes a doubler. Je suis en 3ieme position dans le groupe. Nous sommes coinces 50m avant le fameux virage et roulons en roues libres (rahhh la perte de temps !!). On vire et c’est de suite le bins. Ca part dans tous les sens et certains se font coincer. Je me faufile sur l’exterieur et force. Comme Eric et Alain sont dans le paquet je passe devant et reprend le train. Je me releve pour voir s’ils emboitent. Ca gueule derriere, mais je ne sais pas si ca veut dire ok ou pas. Je me retourne encore, 1, 2, 3 velos. Le compte est bon, on renvoie la sauce ! Je suis content de donner le relais !
Km 9 – On est a bloc, Eric prend un relais hyper fort, on double du monde, je crois, je prends le relais, je passe le relais mais il n’y a personne pour le prendre, j’en peux plus. Ca y est, je passe derriere, mais il a beaucoup d’espace entre nous – d’ailleurs nous ne sommes plus que trois. Je reprends la roue du premier pour combler le roue, et de suite ca decroche, je dois encore remettre le couvert. On voit la ligne d’arrivee au bout de la ligne droite, je relance, repasser le relais, et de nouveau ca relance… A 100m de l’arrivee, ou suffisamment loin pour que cela semble interminable, on est de front.

Ca ne rigole plus la!

Je suis debout sur les pedales, je mets le plus grand braquet que je puisse emporter en rythme (je vous rassure, ca doit pas etre fort) mais j’ai les jambes tetanisees – ca se sent que je n’ai pas fait de seances lactiques depuis plusieurs annees. La tete veut donner plus, plus fort, plus vite, mais les cuisses prennent le contrôle. Ce sera a leur rythme.
A l’arrache, on passe la ligne. Je percute alors que – tenez vous bien – je viens d’aligner le mythique Alain… Certes on est dans la meme equipe, mais comme il l’a dit, a la fin on doit etre de front et passer la ligne au plus vite : pour une fois, j’ai ecoute les consignes a la lettre.

On laisse rouler – alors… Mince, j’ai oublie de declencher le chrono, les pulses sont a 169 bpm… Je regarde, en fait, c’est Eric qui s’est sacrifie vers le km 9 pour nous amener au sprint. C’etait VRAIMENT sympa.
J’ai ete a la hauteur de ma reputation : failli prendre un gadin, et je finis ma course fort, comme a la bonne epoque (celle ou j’etais entraine)…

Sensations assez phenomenales ! Rester dans la roue, passer les relais, relancer, prendre les trajectoires, changer de vitesses, ajuster sa distance, … les 14mn a 42 km/h de moyenne sont passees hyper vite !

Monday, November 12, 2007

Saiko - velo / bike

Lac Saiko / Lake Saiko - 6AM













7AM - Echauffement / Warm up



Another lake - Une lac (balade entre les 2 courses)







Paul, meditating on his races

Weekly summary / Bilan hebdo

petite semaine, moral dans les chaussettes.
La semaine fut terrible cote boulot, tant les heures que le rendement: que des problemes ou des echecs... Vendredi soir, ce n'est pas la grande forme. Heureusement que la sortie au Tokyo Motor show avait egaye cela.
Samedi matin, pluie - yes, grasse mat'! Enfin, je suis quand meme alle a la piscine, et je me suis envoye 3.2km en ~50mn. Pas la grande forme, mais ca a fait du bien.
A la sortie, la pesee hebdo: 72.8 kg. Pas surprenant, j'ai mange n'importe quoi toute la semaine, et plutot de type boulimique (non stop grignotage). Et puis, je n'ai fait que 50mn de sport ce matin.
Au total, c'est 4h pour la semaine. Voir plus haut le recit de Saiko.

Little training, totally depressed. 4h, altogether. Too much work, too little results.
I was glad to see it was raining Saturday morning. I could sleep in.
But I went for the swim. 3.2 km in ~ 50mn. Quite happy with that even though the pace wasn't that great...
72.8kg, a notch more than last week: only 1hr swimming this morning, and I've been pigging out all week with junk food.

Tuesday, November 6, 2007

Daddy's new car (pas la mienne, celle de mon pere)

Nouvelle Z3 a La Palme! Enfin, elle est en route pour La Palme. Rien de telle pour minimiser le kilometrage: utiliser 2 voitures...

Et puis, on change, une semaine, c'est bleu les lundi, mercredi, vendredi et dimanche, vert les autre jours.
La semaine suivante, c'est le contraire!

Bon, c'est vrai qu'elle est belle...

Grand Pa got a new car! Well, I should he got another car!

And this is the original one.
La premiere, vert bouteille...


Sunday, November 4, 2007

Weekly summary

6h that should of been 9h. But I didn't manage my time properly and worked all morning to get some stuff done... So no 3h bike ride. : (

But on the good side, I ran twice (ok, the first time was 6mn only - better than before!) this week.
The other good note is the weight impact of the US week - huge servings, no sports, some junk food... and yet, a reasonable 72.3 kg. It should stay like that so I'll slim out the extra kg when the workload increases.

In November, along with the crazy work schedule, I want to try to reach 10hr/wk. So I can boost it up in Dec to 12hr may be. Especially with the break...
Then I'll have to get ready and face the wall Paul has put up (for my own benefit). He'll guide through the heavy duty work while we'll prepare together to Frankfurt.

Bilan hebdo

C'etait presque parfait - malgre le decalage horaire et le retour brutal au boulot, j'avais reussi a caser quelques seance en semaine. Samedi soir, j'etais presque a 6h. Ca devait faire 9h pour la semaine - top cool.
Sauf que samedi soir, j'etais trop en vrac pour bosser et j'ai donc decide de me lever de bonne heure, pour finir ce que j'avais a faire (une grosse semaine, suivie de quelques autres belles semaines). Je pensais boucler le truc en 90 mn. Pas de bol, ca m'a pris 4 h: une bonne seance quoi!, au clavier! : (
Et ce soir, ca m'a un peu casse le moral - je voulais encore faire 2h. Mais plus envie. Fatigue.
Alors, je ne fais pas. Je ne vais pas culpabiliser. Je tente de faire tout ca pour m'amuser!

En gros, il faut que je fasses presque 10h/semaine en nov, 10h a 12h en decembre, avec une augmentation pendant les vacances (Tonton Olivier va se retrouver avec les petits dans les pattes plus d'une fois!). Et puis a la rentree, maintenir le rythme comme cela jusqu'a ce que l'on attaque le travail specifique Ironman.
Paul m'a file le programme: 5 mois. Il va me conduire au travers de ce regime particulierement charge. Meme si je sais que je ne pourrais pas tout faire, faute de temps, je ferai le max pour faire les seances clef.
[Le Japon, c'est du n'importe quoi - en novembre, je suis encore embete par un moustique]

Donc, 6h de sport, avec 2 seances de course a pieds. La premiere, 6mn, et oui, il faut commencer petit. Et environ 20mn pour la second. Ca a l'air de tenir... Demain soir, apres un peu de velo, je ferai 10 a 15mn de nouveau. Si ca tient, c'est que c'est bon.
Donc, la course a pieds semble repasser au vert.
Et l'autre bonne nouvelle, c'est la masse. Malgre une semaine chargee aux US (pas seulement au sens bcp d'occupation!), je suis a 72.3kg sur la balance officielle, celle de la piscine (apres 3h de sport). Donc, rien de dramatique.