1'26'45 and a big personal best, by over 4mn I think...
I was worried about being able to to start off fast enough. Well I did just that. And when I was "settling" into that pace at half way, I decided to hook on a guy who was speeding up. Drop 10 sec/km approx to stick with him. I paid the price from km 18. Tough cookie for 2km. And then I found it again for the finish.
Pace & hear rate are a the bottom of the post.
Record perso explosé ce matin. Content d'y avoir été en vélo (1hr), cela fut un bon échauffement (il ne faisait que quelques degrès au départ à la maison). Gilles m'a accueilli pour stocker le vélo et me changer.
Grands frissons de froid en rejoingnant le team Renault (ESR) et les gars de St Cyr (triathlon) 1/2h avant le départ. Finalement, je me suis mis en température. Placé dans le sas des 1h30, l'idée était de suivre, puis de passer le meneur après le km 10.
Je sautille, puis enlève le sac poubelle & le t-shirt. On y est presque.
C'est parti. Le meneur file assez rapidement, je dois zigzaguer pour ne pas le voir s'éloigner trop. On atteint le 2 km, en moins de 8'20! Alors que l'allure est 8'38 pour mon objectif: faire moins d'1h30. Pas de souci à avoir quant à l'allure!
Tout doucement, je reviens sur le meneur 1h30. Que faire? Après un départ si rapide, ce serait dommage de faire "p'tits bras".
Un peu comme la crainte de ne pas partir assez vite, j'avais la crainte d'avoir froid au départ. Je peux maintenant enlever le T-shirt, qui cache le fameux maillot de St Cyr (jaune fluo / rose fluo / rouge).
Je tente de m'installer dans cette allure, sans tirer. Pas de problème, je regarde le chrono tous les km, et l'enregistre tous les 2km.
4km, 6km. Tout va bien. Je rattrape Claudio, du club.
Je peux maintenant enlever les manchettes. Il fait presque bon. Il me reste le bandeau de tête, et les gants.
Ravito sans prob. L'allure est soutenue, je me demande comment je vais finir... A quoi bon, c'est parti comme cela.
Raph est sur le bord de la route, il encourage et m'indique que Valentin est un peu plus loin. J'avais aperçu son maillot.
Finalement, je le rattrape, doucement. Re-Raph qui encourage - c'est bien sympa. Et on vire vers Longchamps.
Le parcours est bien sympa maintenant, dans le bois de Boulogne. On croise les cyclistes qui font leur tours à toute allure sous un grand soleil.
Bon faux plat, je garde le rythme. Je commence d'ailleurs à rattraper un autre meneur, encore 1h30. Je me demande si je ne vais pas rester avec lui, cette fois-ci (la chaudière tourne à plein).
10km. Tout va bien. Il faut que je tienne ainsi jusqu'à 14 ou 15km. Ensuite, on sortira les dents.
Je me fais passer par un gars, toute petite foulée. Il me semble bien régulier. Je n'hésite pas, j'accroche le wagon. On s'était déjà dépasser / repasser une ou 2 fois plus tôt: on se connait presque.
Le rythme devient bien fort. Je continue à prendre la corde dans les longues virages. Cela me permet de suivre raisonnablement.
Moins de 4mn sur ce km. Aie. Enfin, c'est bien, mais le changement est drastique. Et cela n'est jamais très bon de changer de rythme de la sorte. On en parle, et il admet que c'était un peu fort, d'autant que l'on avait un peu de faux plat sur ce km.
Je m'accroche. On ressort du Bois de Boulogne, de retour sur les quais. On double doucement, mais on double.
De nouveau Raph: Daniel est à 30 sec devant. Je ne l'avais pas vu. Un peu plus loin, c'est 15 sec devant. Mon compagnon de route s'amuse des commentaires de Raph: "il y a "challenge" là!".
On retrouve Daniel au niveau du pont de St Cloud, ou de Sevre. Raph l'encourage à s'accrocher à nous. Je ne vérifie pas, mais je ne pense pas qu'il l'ait fait. (à l'arrivée Daniel m'a dit qu'il s'est un peu accroché, pour finalement retourner à son rythme).
km 14 - j'ai fait les 2/3 de la course, je peux enlever le serre-tête. Je n'ai d'ailleurs plus de place dans les poches du maillot (un T-shirt, des manchettes, un tel, un gel: c'est complet). Il finit dans le short.
Les km avancent et ne se ressemblent pas. Je commence à payer mes efforts. Je sens que je pars dans tous les sens. J'aurais dû faire des abdos plus souvent, ça part en saucisse. On doit être au km 16 maintenant. Je garde encore peu la bouteille d'eau. Je finis mon gel, 500m, gorgée d'eau. Allez, je jette la bouteille: prochain ravito après l'arrivée. Mon collègue me demande si ça va - je ne réponds pas - j'ai vraiment du mal, même si parfois je salue encore les spectateurs.
Ile Seguin - je reconnais bien, j'y suis passé ce matin en vélo pour aller faire la bise à Guillaume.
Km 17 - je m'arrache pour rester avec mon copain, qui est très à l'aise. Il se retourne régulièrement pour voir si je suis là. Je tente de garder des petites foulées et rester souple, mais tape dans le dur maintenant. De plus, on ne double plus beaucoup maintenant.
Km 18 - je lui dis d'y aller, alors qu'il avait fait un trou, 10m. Il se retourne et s'en va. (On s'est revu à l'arrivée). Je suis dans un groupe de 3 gars. Je n'ai pas l'impression que l'on coure bien vite, mais au moins, je reste avec eux. On se double en fonction de descente ou faux-plat des tunnels des quais.
Je brois du noir, mais je sais qu'il faut que je m'accroche. Je mule, les cuisses brulent, je tire avec les bras, sers les dents... C'est pas joli joli tout ça.
Je me fais doubler par d'autres, un des gars du groupe file.
Km19, on quitte bientôt les quais, je cours en 4'12: je limite la casse. Il faut que je relance. Toujours les dents serrées. Je sais que je n'y suis pas techniquement mais je mule, c'est ce qu'il me reste à faire.
Km 20, le jus ne revient toujours pas. Je pensais pouvoir relancer, dans la course idéale, mais là, avec le départ, la relance à 10km, je suis sec.
Un gars en rouge me passe vite. Allez, je m'accroche. Je décide (enfin) de me relacher. Et de suite, ça va mieux. Je le suis, toujours en douleur, mais c'est plus fluide. On arrive à la place Marcel Sembat, et je peux relancer mieux que mon nouveau compagnons, avec qui je double à nouveau du monde. Je l'encourage, et il remet le couvert.
Photo finish, j'enlève les lunettes, et tente de sourire.
Les jambes sont très lourdes - pas de sprint sur le finish, ça ira bien comme cela.
Chrono: je vois le chrono, le moins d'1h30 est effectivement assuré, top, je déclenche la montre: 1'26'45!
Mission remplie.
On se congratule avec l'homme en rouge (il dérouillait pas aussi apparemment), et je retrouve l'homme en noir: 1'25'30. Well done!
Voilà donc mon record (1'30 ou 1'31) du Japon explosé.
Maintenant, il ne reste plus qu'à rentrer à la maison, en vélo!
Les allures moyennes (sur 2km) au km, avec les pulsations.
km / mn:sec/km / Puls/mn
2 00:04:09 148
4 00:04:08 152
6 00:04:08 154
8 00:04:06 157
10 00:04:11 158
12 00:04:13 159
14 00:03:59 160
16 00:04:04 162
18 00:03:59 163
20 00:04:12 162
21 00:04:05 164
I was worried about being able to to start off fast enough. Well I did just that. And when I was "settling" into that pace at half way, I decided to hook on a guy who was speeding up. Drop 10 sec/km approx to stick with him. I paid the price from km 18. Tough cookie for 2km. And then I found it again for the finish.
Pace & hear rate are a the bottom of the post.
Record perso explosé ce matin. Content d'y avoir été en vélo (1hr), cela fut un bon échauffement (il ne faisait que quelques degrès au départ à la maison). Gilles m'a accueilli pour stocker le vélo et me changer.
Grands frissons de froid en rejoingnant le team Renault (ESR) et les gars de St Cyr (triathlon) 1/2h avant le départ. Finalement, je me suis mis en température. Placé dans le sas des 1h30, l'idée était de suivre, puis de passer le meneur après le km 10.
Je sautille, puis enlève le sac poubelle & le t-shirt. On y est presque.
C'est parti. Le meneur file assez rapidement, je dois zigzaguer pour ne pas le voir s'éloigner trop. On atteint le 2 km, en moins de 8'20! Alors que l'allure est 8'38 pour mon objectif: faire moins d'1h30. Pas de souci à avoir quant à l'allure!
Tout doucement, je reviens sur le meneur 1h30. Que faire? Après un départ si rapide, ce serait dommage de faire "p'tits bras".
Un peu comme la crainte de ne pas partir assez vite, j'avais la crainte d'avoir froid au départ. Je peux maintenant enlever le T-shirt, qui cache le fameux maillot de St Cyr (jaune fluo / rose fluo / rouge).
Je tente de m'installer dans cette allure, sans tirer. Pas de problème, je regarde le chrono tous les km, et l'enregistre tous les 2km.
4km, 6km. Tout va bien. Je rattrape Claudio, du club.
Je peux maintenant enlever les manchettes. Il fait presque bon. Il me reste le bandeau de tête, et les gants.
Ravito sans prob. L'allure est soutenue, je me demande comment je vais finir... A quoi bon, c'est parti comme cela.
Raph est sur le bord de la route, il encourage et m'indique que Valentin est un peu plus loin. J'avais aperçu son maillot.
Finalement, je le rattrape, doucement. Re-Raph qui encourage - c'est bien sympa. Et on vire vers Longchamps.
Le parcours est bien sympa maintenant, dans le bois de Boulogne. On croise les cyclistes qui font leur tours à toute allure sous un grand soleil.
Bon faux plat, je garde le rythme. Je commence d'ailleurs à rattraper un autre meneur, encore 1h30. Je me demande si je ne vais pas rester avec lui, cette fois-ci (la chaudière tourne à plein).
10km. Tout va bien. Il faut que je tienne ainsi jusqu'à 14 ou 15km. Ensuite, on sortira les dents.
Je me fais passer par un gars, toute petite foulée. Il me semble bien régulier. Je n'hésite pas, j'accroche le wagon. On s'était déjà dépasser / repasser une ou 2 fois plus tôt: on se connait presque.
Le rythme devient bien fort. Je continue à prendre la corde dans les longues virages. Cela me permet de suivre raisonnablement.
Moins de 4mn sur ce km. Aie. Enfin, c'est bien, mais le changement est drastique. Et cela n'est jamais très bon de changer de rythme de la sorte. On en parle, et il admet que c'était un peu fort, d'autant que l'on avait un peu de faux plat sur ce km.
Je m'accroche. On ressort du Bois de Boulogne, de retour sur les quais. On double doucement, mais on double.
De nouveau Raph: Daniel est à 30 sec devant. Je ne l'avais pas vu. Un peu plus loin, c'est 15 sec devant. Mon compagnon de route s'amuse des commentaires de Raph: "il y a "challenge" là!".
On retrouve Daniel au niveau du pont de St Cloud, ou de Sevre. Raph l'encourage à s'accrocher à nous. Je ne vérifie pas, mais je ne pense pas qu'il l'ait fait. (à l'arrivée Daniel m'a dit qu'il s'est un peu accroché, pour finalement retourner à son rythme).
km 14 - j'ai fait les 2/3 de la course, je peux enlever le serre-tête. Je n'ai d'ailleurs plus de place dans les poches du maillot (un T-shirt, des manchettes, un tel, un gel: c'est complet). Il finit dans le short.
Les km avancent et ne se ressemblent pas. Je commence à payer mes efforts. Je sens que je pars dans tous les sens. J'aurais dû faire des abdos plus souvent, ça part en saucisse. On doit être au km 16 maintenant. Je garde encore peu la bouteille d'eau. Je finis mon gel, 500m, gorgée d'eau. Allez, je jette la bouteille: prochain ravito après l'arrivée. Mon collègue me demande si ça va - je ne réponds pas - j'ai vraiment du mal, même si parfois je salue encore les spectateurs.
Ile Seguin - je reconnais bien, j'y suis passé ce matin en vélo pour aller faire la bise à Guillaume.
Km 17 - je m'arrache pour rester avec mon copain, qui est très à l'aise. Il se retourne régulièrement pour voir si je suis là. Je tente de garder des petites foulées et rester souple, mais tape dans le dur maintenant. De plus, on ne double plus beaucoup maintenant.
Km 18 - je lui dis d'y aller, alors qu'il avait fait un trou, 10m. Il se retourne et s'en va. (On s'est revu à l'arrivée). Je suis dans un groupe de 3 gars. Je n'ai pas l'impression que l'on coure bien vite, mais au moins, je reste avec eux. On se double en fonction de descente ou faux-plat des tunnels des quais.
Je brois du noir, mais je sais qu'il faut que je m'accroche. Je mule, les cuisses brulent, je tire avec les bras, sers les dents... C'est pas joli joli tout ça.
Je me fais doubler par d'autres, un des gars du groupe file.
Km19, on quitte bientôt les quais, je cours en 4'12: je limite la casse. Il faut que je relance. Toujours les dents serrées. Je sais que je n'y suis pas techniquement mais je mule, c'est ce qu'il me reste à faire.
Km 20, le jus ne revient toujours pas. Je pensais pouvoir relancer, dans la course idéale, mais là, avec le départ, la relance à 10km, je suis sec.
Un gars en rouge me passe vite. Allez, je m'accroche. Je décide (enfin) de me relacher. Et de suite, ça va mieux. Je le suis, toujours en douleur, mais c'est plus fluide. On arrive à la place Marcel Sembat, et je peux relancer mieux que mon nouveau compagnons, avec qui je double à nouveau du monde. Je l'encourage, et il remet le couvert.
Photo finish, j'enlève les lunettes, et tente de sourire.
Les jambes sont très lourdes - pas de sprint sur le finish, ça ira bien comme cela.
Chrono: je vois le chrono, le moins d'1h30 est effectivement assuré, top, je déclenche la montre: 1'26'45!
Mission remplie.
On se congratule avec l'homme en rouge (il dérouillait pas aussi apparemment), et je retrouve l'homme en noir: 1'25'30. Well done!
Voilà donc mon record (1'30 ou 1'31) du Japon explosé.
Maintenant, il ne reste plus qu'à rentrer à la maison, en vélo!
Les allures moyennes (sur 2km) au km, avec les pulsations.
km / mn:sec/km / Puls/mn
2 00:04:09 148
4 00:04:08 152
6 00:04:08 154
8 00:04:06 157
10 00:04:11 158
12 00:04:13 159
14 00:03:59 160
16 00:04:04 162
18 00:03:59 163
20 00:04:12 162
21 00:04:05 164
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